L’oiseau de paradis

Grâce à sa forme et ses couleurs remarquables, c’est l’une des fleurs les plus recherchées du monde.

L’oiseau de paradis (Strelitzia reginae) fait partie de l’ordre des Zingiberales. Il est originaire de la colonie du Cap en Afrique du Sud, où il est également appelé l’or de Mandela.

Son nom commun provient de la forme de ses fleurs qui ressemblent à une tête d’oiseau bigarrée. Son nom scientifique honore cependant la mémoire de la reine Charlotte d’Angleterre, née duchesse Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, qui était l’une des fondatrices des jardins botaniques royaux de Kew, se situant dans le quartier sud-ouest de Londres, où les premiers spécimens étaient plantés en 1773, quand il a apparu pour la première fois en Europe. Depuis ce moment-là, l’Homme l’a introduit dans la plupart des régions tropicales et tempérées chaudes. Il se trouve principalement au Mexique, au Belize, au Bangladesh, au Chili, en Californie, en Floride, en Australie, sur quelques îles portugaises et aux Canaries, mais il est capable de vivre partout où il y a suffisamment d’ensoleillement et où il fait assez chaud. Il a été choisit comme fleur nationale par l’île de Madère, et comme fleur officielle de la ville de Los Angeles.

Strelitzia reginae

Ses racines charnues pénètrent profondément dans le sol. La tige de la plante se sépare en plusieurs feuilles persistantes bleu vert qui poussent de 40 à 60 centimètres de longueur, et s’affinent à l’extrémité. Dans son habitat naturel, il ne porte ses fleurs qu’à l’âge de 2 à 3 ans. Elles se développent dans une poche en forme de barque, puis redressent de leur position courbée en rectangle et prennent cette couleurs oranges éclatantes et bleu foncé. Lors de l’éclosion des fleurs, la plante pousse toujours une nouvelle feuille qui est vivera pendant 6 à 8 ans. Ce ne sont pas les insectes qui sont en charge de la pollinisation, mais les oiseaux faisant partie des Nectariniidés.

C’est une plante vivant longtemps, qui a besoin d’un sol riche en nutriment. Il faut la protéger contre le soleil brûlant et le vent. Elle tolère assez bien la sécheresse, bien qu’elle ne se développe pas très vite dans ces conditions. En la déplantant, il faut faire attention à ses racines qui se cassent facilement.