C’est ma fleur préférée, elle s’est même fait une place dans les livres d’histoire après la victoire de la révolution française.
La giroflée des murailles (Erysimum cheiri) ou violier jaune est une plante bisannuelle originaire d’Europe mais devenue commune dans le monde entier, et fait partie de l’ordre des Brassicales.
Elle doit son nom français à son odeur douce qui ressemble à celle du clou de girofle. Elle est cultivée depuis plusieurs siècles, et son essence est utilisée par l’industrie du parfum. Grâce à ses fleurs magnifiques, elle est également appelée bâton-d’or. Elle aime les régions ensoleillées, mais n’exige pas de sol particulier, elle fleurit même dans les endroits où rien d’autre ne pousse. Elle se voit souvent le long des murs, et c’est pour cette raison que les anglais l’appellent fleur de mur. C’est une plante ornementale populaire, qui est fréquemment présente dans les jardins et parcs municipaux.
Elle fleurit entre mai et juin, et son parfum délicieux attire de loin les abeilles. Elle est plutôt courte, sa hauteur varie entre 15 et 80 centimètres. Ses feuilles en forme de lance sont vert foncé, et s’étranglent à la fin. Ses fleurs se composent de 4 pétales mesurant de 2 à 3 centimètres de diamètre, et sont le plus souvent jaunes ou oranges avec des taches brun-rouge par-ci par-là, mais des variantes rouges et violettes existent également.
La giroflée des murailles apparaît aussi dans le calendrier républicain, qui était utilisé durant presque une décade et demie après la révolution, au tournant du 18ème et 19ème siècle. Le 13ème jour de Floréal, le mois de l’épanouissement des fleurs était nommé d’après cette fleur.